Des risques et conflits à la paix et la prospérité

L’urgence de sécuriser les droits fonciers communautaires dans un monde en pleine turbulence

Auteur: Initiative des droits et ressources

Date: février 9, 2017

En 2016, il est désormais massivement reconnu que les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales sont essentiels pour assurer la paix et la prospérité, le développement économique, la sûreté des investissements, et l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques. Alors que les gouvernements tergiversent à outrance, un nombre décisif d’investisseurs et d’entreprises particulièrement influents admettent désormais le raisonnement marchand qui justifie le respect des droits fonciers communautaires. Il est également de plus en plus clair que les projets de développement qui ignorent les droits communautaires sont porteurs de risques considérables du point de vue financier et en termes d’atteinte à la réputation, qu’ils génèrent des conflits avec les populations locales et qu’ils ne tiennent presque jamais leurs promesses en matière de développement.


https://doi.org/10.53892/SDOS4115
  • Conclusions Principales
  • Infographie
  • Analyse Connexe

Conclusions Principales

Au milieu des incertitudes politiques et économiques, l’espoir d’un avenir équitable subsiste car nous sommes face à la possibilité réelle de faire avancer la sécurisation des droits fonciers de 2,5 milliards de personnes qui protègent et préservent les forêts, l’eau, la biodiversité, les minéraux et les écosystèmes dont dépend le reste de l’humanité. Les priorités pour avancer en 2017 consistent à:

  1. Empêcher toute marche arrière sur les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés.
  2. Renforcer la capacité des organisations communautaires et autochtones à faire entendre leurs voix et à engager la responsabilité de ceux qui violent les droits, à travers le réseautage et la communication stratégique.
  3. Soutenir les efforts des peuples autochtones et des communautés pour élaborer et défendre leurs propres modèles de gestion et d’affaires forestières.
  4. Accélérer la reconnaissance des droits sur le terrain en consolidant la plateforme existante d’instruments fonciers et en développant ses interconnexions.
  5. Stimuler les efforts du secteur privé en faveur de la sécurisation des droits fonciers communautaires comme moyen de réduire les risques économiques et climatiques.
  6. Donner la priorité aux droits des femmes sur les terres et forêts communautaires, promouvoir la reconnaissance de leur rôle dans la gestion des forêts, et soutenir leur leadership politique dans le monde en développement.

 

Infographie

Infographie | Tenure foncière et investissements en Afrique | RRI & TMP Systems | janvier 2017

 

 

Analyse Connexe