Lors de la CdP27 à Sharm-El-Sheikh, 41 organisations de femmes d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine ont lancé un nouveau réseau de plaidoyer appelé l’Alliance des femmes du Sud pour la tenure et le climat, qui est une alliance d’organisations, de groupes et d’associations de femmes du Sud travaillant à l’augmentation du financement direct du climat pour les femmes et les filles autochtones, afro-descendantes et des communautés locales.
L’engagement historique de 1,7 milliard de dollars US pris lors de la CdP26 de la CCNUCC à Glasgow par les gouvernements et les donateurs en faveur des droits collectifs et territoriaux des peuples autochtones et des communautés locales est un pas dans la bonne direction. Toutefois, si cet engagement vise à combler l’écart historique dans le financement direct accordé aux peuples autochtones et aux communautés locales, il doit également aborder les droits des femmes et des filles autochtones, d’ascendance africaine et des communautés locales dont l’accès direct au financement a été sévèrement limité.
Lors de la CdP26, les gouvernements du monde entier se sont également engagés à financer l’égalité des sexes. Le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis se sont engagés à verser plus de 7 milliards de dollars US pour cibler les investissements à l’intersection du genre et des actions climatiques, mais il est impératif que ce financement climatique atteigne pleinement les femmes et les filles autochtones, d’ascendance africaine et des communautés locales qui sont en première ligne de l’action climatique et qui jouent un rôle clé dans la protection et la restauration de nos paysages.
Aujourd’hui, l’Alliance des femmes du Sud pour la tenure et le climat appelle les gouvernements, les bailleurs de fonds et leurs partenaires à reconnaître, soutenir et financer directement les groupes, organisations, associations et collectifs de femmes autochtones, d’ascendance africaine et locales dans le Sud, qui ont été historiquement sous-appuyés et sous-financés. Le financement du climat ne doit pas rendre invisible le rôle inestimable que jouent les femmes et les filles autochtones, d’ascendance africaine et des communautés locales, en particulier leurs contributions à l’action climatique, à la préservation des connaissances et des moyens de subsistance traditionnels, au renforcement de la justice de genre et au soutien des mouvements de défense des droits humains et fonciers. Le financement du climat ne doit pas laisser de côté les femmes et les filles des communautés autochtones, afro-descendantes et locales !
Pour plus d’informations sur l’Alliance, contactez Omaira Bolaños.