Le présent bilan passe en revue certains des changements et développements survenus en 2023 dans le domaine du droit. Nous examinons ici les revirements, les moments charnières et les avancées majeures qui ont marqué l'année aux niveaux infranational, national, régional et international.
Le conseil de direction du Groupe des droits et des ressources a nommé comme nouveaux membres trois leaders mondiaux de la défense de l'environnement, de la finance et des droits de l'homme : Emma Norrstad Tickner (Suède), Emily Kinama (Kenya) et Peter "Mike" Bryan (États-Unis). Ils rejoignent Gam Shimray, un leader autochtone Naga du nord-est de l'Inde, qui a rejoint l'organisation en octobre 2023.
D’après un nouveau rapport de l’Initiative des droits et ressources (RRI), les législations nationales actuelles permettraient de reconnaître la propriété et le contrôle des peuples autochtones, des peuples afrodescendants et des communautés locales sur plus de 260 millions d’hectares (Mha) de terres à travers le monde, soit deux fois la taille du Pérou.
Des dirigeants autochtones et communautaires d'Amérique du Nord et du Sud se réunissent pour établir des relations et renforcer un mouvement de solidarité mondiale autour des réponses apportées par les autochtones et les communautés aux crises mondiales de la biodiversité et du climat.
Lors de la CdP 26 qui s’est tenue à Glasgow, 22 donateurs ont pris un engagement historique : verser 1,7 milliard USD afin de soutenir les droits fonciers et forestiers des peuples autochtones et des communautés locales. Un an plus tard, de nombreuses questions demeurent quant au déboursement, à l’impact et à l’accessibilité de cet engagement.
Le présent rapport évalue les financements octroyés par les bailleurs de fonds à la tenure et à la conservation des PA et des CL entre 2011 et 2020 afin de tirer les leçons des tendances historiques et d’exposer les occasions clés d’améliorer l’efficacité de ces financements au cours des cinq années à venir. Il propose que les financements versés par les bailleurs de fonds soient plus adaptés aux objectifs.
Le commerce mondial, la consommation, la croissance démographique et l'urbanisation sont à l'origine de transformations qui, en partie, entraînent la destruction de la nature. Le Forum économique mondial classe la perte de biodiversité parmi les cinq principaux risques mondiaux. Il est clair que la protection de l'environnement devrait figurer en bonne place dans les programmes politiques et stratégiques, mais trop souvent, la gouvernance environnementale est faible et la mise en œuvre des politiques négligée.
Nous sommes ravis de vous annoncer que l'Initiative des droits et ressources a reçu une subvention sans restriction de 15 millions de dollars de la part du philanthrope MacKenzie Scott pour soutenir la reconnaissance des droits à la terre et aux ressources des peuples autochtones, des peuples afro-descendants et des communautés locales dans le monde entier - y compris les femmes au sein de ces groupes.
Pour renforcer le pouvoir d'action des femmes dans le monde entier, les gouvernements et les bailleurs de fonds doivent agir en faveur de la justice de genre et rendre de toute urgence les financements disponibles et accessibles aux organisations de femmes autochtones, afro-descendantes et des communautés locales dans les pays du Sud qui ont été historiquement sous-appuyées et sous-financées.
Alors que le rôle joué par les peuples autochtones et les communautés locales dans la sauvegarde de la planète est reconnu depuis longtemps par les initiatives mondiales en matière de climat et de conservation, leurs représentants et alliés ont lancé un nouveau mécanisme pour financer les efforts menés localement dans le plein respect des droits des peuples autochtones et des communautés locales.
Un nouveau rapport du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), un partenariat mondial visant à réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, et du fonds de la Banque mondiale pour l'amélioration de l'accès aux avantages tout en réduisant les émissions (EnABLE), décrit les moyens concrets que les communautés mondiales peuvent mettre en œuvre pour atténuer le changement climatique en renforçant la souveraineté autochtone.
Les solutions fondées sur la nature (SfN) sont largement définies comme des solutions aux défis sociétaux qui impliquent de travailler avec la nature. Lorsqu’elles sont ancrées dans des solutions culturellement appropriées et dans les priorités autodéterminées des populations locales, les actions basées sur la nature ont le potentiel de renforcer les synergies, de réduire les compromis, de transformer les interactions entre l’homme et l’environnement et d’encourager efficacement une transformation à l’échelle du système.
Cette étude montre que la grande majorité des pays forestiers tropicaux qui cherchent à bénéficier des marchés internationaux du carbone forestier n'ont pas encore défini, en droit et en pratique, les droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants sur le carbone présent sur leurs terres et territoires coutumiers.
La lettre ci-dessous fait suite à une réunion de RRI avec M. Lambertini et son équipe, tenue le 6 février 2021. Cette lettre d'Andy White (Coordinateur de RRI), Gam Shimray (Secrétaire Général du Pacte des Peuples Autochtones d'Asie), et Samuel Nguiffo (Directeur Exécutif du Centre pour l'Environnement et le Développement, Cameroun) a été rédigée en consultation avec les organisations membres de la Coalition RRI.
- Historically snubbed by exclusionary conservation, Indigenous and local communities’ role is integral to achieving the UN’s ambitious 2030 global biodiversity agenda. - Over 1.65 billion Indigenous Peoples, local communities, and Afro-descendants hold the key to preventing a global biodiversity collapse. - Recognizing tenure rights of Indigenous and local communities is projected to cost less than 1 percent of the cost of resettling the populations in biodiverse areas.
Au sein du Groupe des Droits et des Ressources (GDR), nous avons conscience que les événements de ces dernières semaines et les meurtres d’Ahmaud Arbery, de George Floyd et de Breonna Taylor par la police ne sont qu’un aperçu de la suprématie blanche qui est à la racine de l’injustice généralisée dont sont victimes les Noirs.
Les données scientifiques sont claires : les peuples autochtones et les communautés locales sont depuis longtemps l’épine dorsale des efforts de protection environnementale dans le monde,…
Le thème de cette année était « Les droits collectifs des peuples autochtones sur les terres, les territoires et les ressources ». Les leaders autochtones, venus des quatre coins du monde, ont noté l’impact fondamental des droits garantis sur leurs vies et leurs moyens de subsistance, ainsi que sur l’avancement du développement durable et la mitigation du changement climatique.
L’incapacité à reconnaître les droits coutumiers dans les forêts tropicales favorise la déforestation, le changement climatique et même les conflits armés ; de nouvelles données…