Date: février 9, 2017
En 2016, il est désormais massivement reconnu que les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales sont essentiels pour assurer la paix et la prospérité, le développement économique, la sûreté des investissements, et l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques. Alors que les gouvernements tergiversent à outrance, un nombre décisif d’investisseurs et d’entreprises particulièrement influents admettent désormais le raisonnement marchand qui justifie le respect des droits fonciers communautaires. Il est également de plus en plus clair que les projets de développement qui ignorent les droits communautaires sont porteurs de risques considérables du point de vue financier et en termes d’atteinte à la réputation, qu’ils génèrent des conflits avec les populations locales et qu’ils ne tiennent presque jamais leurs promesses en matière de développement.
https://doi.org/10.53892/SDOS4115