Pour renforcer le pouvoir d'action des femmes dans le monde entier, les gouvernements et les bailleurs de fonds doivent agir en faveur de la justice de genre et rendre de toute urgence les financements disponibles et accessibles aux organisations de femmes autochtones, afro-descendantes et des communautés locales dans les pays du Sud qui ont été historiquement sous-appuyées et sous-financées.
Alors que le rôle joué par les peuples autochtones et les communautés locales dans la sauvegarde de la planète est reconnu depuis longtemps par les initiatives mondiales en matière de climat et de conservation, leurs représentants et alliés ont lancé un nouveau mécanisme pour financer les efforts menés localement dans le plein respect des droits des peuples autochtones et des communautés locales.
Une décennie d'efforts de la coalition RRI en RDC a conduit à une politique foncière progressiste dans le pays.
Nous sommes ravis d’annoncer que l’Initiative des droits et ressources, l’Alliance mondiale des collectivités territoriales et la Campagne pour la nature ont reçu une subvention du Bezos Earth Fund afin de renforcer conjointement la reconnaissance des droits fonciers des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants dans les Andes tropicales et le bassin du Congo.
Un nouveau rapport du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), un partenariat mondial visant à réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, et du fonds de la Banque mondiale pour l'amélioration de l'accès aux avantages tout en réduisant les émissions (EnABLE), décrit les moyens concrets que les communautés mondiales peuvent mettre en œuvre pour atténuer le changement climatique en renforçant la souveraineté autochtone.
À l'occasion de la 26e Conférence des Parties de la CCNUCC, de nouvelles recherches montrent que les peuples autochtones et les communautés locales détiennent au moins 958 millions d'hectares de terres dans des pays où se trouvent la majorité des forêts tropicales menacées de la planète, mais qu'ils ne disposent de droits légaux que sur moins de la moitié de leurs terres.
Cette recherche rappelle opportunément l’importance mondiale des terres et territoires détenus par les communautés, leur importance pour la protection, la restauration et l’utilisation durable des forêts tropicales à travers le monde, ainsi que les lacunes critiques dans l’architecture du développement international qui ont jusqu’à présent sapé les progrès vers la reconnaissance légale de ces terres et territoires.
Les solutions fondées sur la nature (SfN) sont largement définies comme des solutions aux défis sociétaux qui impliquent de travailler avec la nature. Lorsqu’elles sont ancrées dans des solutions culturellement appropriées et dans les priorités autodéterminées des populations locales, les actions basées sur la nature ont le potentiel de renforcer les synergies, de réduire les compromis, de transformer les interactions entre l’homme et l’environnement et d’encourager efficacement une transformation à l’échelle du système.