Vers une Base de Reference Mondiale de Stockage du Carbone sur les Terres Collectives: Analyse actualisée des contributions des peuples autochtones et des communautés locales à l’atténuation du changement climatique

Date: novembre 2, 2016

Ce rapport mesure le carbone stocké au-dessus du sol dans les forêts tropicales qui sont légalement ou traditionnellement détenues par les peuples autochtones et les communautés locales de 37 pays tropicaux d’Amérique, d’Afrique et d’Asie. Ce rapport donne le coup d’envoi d’une collaboration à long terme entre le Centre de recherche de Woods Hole (Woods Hole Research Center), l’Initiative Droits et Ressources (Rights and
Resources Initiative) et l’Institut des ressources mondiales (World Resources Institute) pour assurer un suivi des contributions des peuples autochtones et des communautés locales dans la séquestration du carbone à l’échelle mondial. Ceci dans le but d’accumuler des données sur d’autres pays, sur des écosystèmes non forestiers pertinents et sur des terres traditionnellement détenues mais non formellement reconnues. Ce travail s’inscrit dans la continuité des études novatrices réalisées en 2014 et 2015 par un groupe d’organisations scientifiques, politiques et autochtones.

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Synthèses

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Conclusions Principales

  • Les peuples autochtones et les communautés locales gèrent au moins 24% de l’ensemble du carbone stocké au-dessus du sol dans les forêts tropicales, soit 54.546 millions de tonnes (MtC), soit 250 fois plus que tout le dioxyde de carbone émis par le trafic aérien mondial en 2015.
  • Au moins un dixième du carbone stocké dans les forêts tropicales se trouve dans des zones forestières collectives qui ne sont pas formellement reconnues, ce qui, avec la déforestation et la dégradation des forêts, met en péril près de 22.322 MtC.
  • Les résultats de l’étude ne représentent qu’une infime partie du carbone forestier géré par les peuples autochtones et les communautés locales. Ces derniers revendiquent 50% des terres mondiales, mais ont des droits de propriétés reconnus sur seulement 10%. L’écart entre les zones revendiquées et celles qui sont formellement reconnues représente une opportunité significative d’accroitre et d’améliorer la protection des droits coutumiers.

Infographie

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