Les communautés Massaha du Gabon sont en train de documenter la riche biodiversité conservée dans leurs territoires ancestraux afin de démontrer le pouvoir de transformation de la conservation menée par les communautés. Pourront-elles aider l'un des pays les plus boisés du monde à conserver 30 % de sa biodiversité à l’horizon 2030 ?
Avec le soutien financier du Bezos Earth Fund, CLARIFI a entrepris des actions concrètes démontrant des alternatives aux approches de conservation qui excluent les communautés. A certains endroits, les interventions du projet ont permis de stopper les actions des entreprises forestières, minières et pétrolières, dont les activités dans les zones forestières auraient accéléré la dégradation des terres et des sols ainsi que les moyens de subsistance des communautés qui en dépendent.
Plus de 300 représentants de peuples autochtones, de communautés locales, de gouvernements, de donateurs et d'ONG de 47 pays africains se sont réunis le mois dernier en Namibie pour élaborer collectivement une stratégie de conservation dirigée par les communautés et centrée sur les populations en Afrique.
En octobre, l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a adopté la toute première loi sur l'aménagement du territoire du pays. L'adoption de ce projet de loi historique est le résultat de plusieurs années de plaidoyer de la part d'organisations de la société civile dirigées par le Centre des technologies Innovatrices et le Développement Durable (CTIDD).
Le Groupe des droits et des ressources (RRG) a choisi Deborah Sanchez, une femme autochtone Miskitu du Honduras, pour diriger le mécanisme de financement, CLARIFI (l'initiative de financement des droits fonciers communautaires et de la conservation). Deborah prendra officiellement ses fonctions le 11 septembre 2023.
Du 12 au 14 septembre 2023, le Réseau des institutions foncières africaines pour les droits communautaires (ALIN) tiendra sa 4e conférence régionale à Arusha, en Tanzanie. Les institutions foncières de plus d'une douzaine de pays partageront leurs expériences, opportunités et défis pour faire avancer l'agenda des droits fonciers communautaires en Afrique, avec les pasteurs et les femmes et les jeunes autochtones et des communautés locales au centre de l'attention.
Des dirigeants autochtones et communautaires d'Amérique du Nord et du Sud se réunissent pour établir des relations et renforcer un mouvement de solidarité mondiale autour des réponses apportées par les autochtones et les communautés aux crises mondiales de la biodiversité et du climat.
Lors de la CdP 26 qui s’est tenue à Glasgow, 22 donateurs ont pris un engagement historique : verser 1,7 milliard USD afin de soutenir les droits fonciers et forestiers des peuples autochtones et des communautés locales. Un an plus tard, de nombreuses questions demeurent quant au déboursement, à l’impact et à l’accessibilité de cet engagement.
Le présent rapport évalue les financements octroyés par les bailleurs de fonds à la tenure et à la conservation des PA et des CL entre 2011 et 2020 afin de tirer les leçons des tendances historiques et d’exposer les occasions clés d’améliorer l’efficacité de ces financements au cours des cinq années à venir. Il propose que les financements versés par les bailleurs de fonds soient plus adaptés aux objectifs.
Nous sommes ravis de vous annoncer que l'Initiative des droits et ressources a reçu une subvention sans restriction de 15 millions de dollars de la part du philanthrope MacKenzie Scott pour soutenir la reconnaissance des droits à la terre et aux ressources des peuples autochtones, des peuples afro-descendants et des communautés locales dans le monde entier - y compris les femmes au sein de ces groupes.
Alors que le rôle joué par les peuples autochtones et les communautés locales dans la sauvegarde de la planète est reconnu depuis longtemps par les initiatives mondiales en matière de climat et de conservation, leurs représentants et alliés ont lancé un nouveau mécanisme pour financer les efforts menés localement dans le plein respect des droits des peuples autochtones et des communautés locales.
Une décennie d'efforts de la coalition RRI en RDC a conduit à une politique foncière progressiste dans le pays.
Nous sommes ravis d’annoncer que l’Initiative des droits et ressources, l’Alliance mondiale des collectivités territoriales et la Campagne pour la nature ont reçu une subvention du Bezos Earth Fund afin de renforcer conjointement la reconnaissance des droits fonciers des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants dans les Andes tropicales et le bassin du Congo.
À l'occasion de la 26e Conférence des Parties de la CCNUCC, de nouvelles recherches montrent que les peuples autochtones et les communautés locales détiennent au moins 958 millions d'hectares de terres dans des pays où se trouvent la majorité des forêts tropicales menacées de la planète, mais qu'ils ne disposent de droits légaux que sur moins de la moitié de leurs terres.
Les solutions fondées sur la nature (SfN) sont largement définies comme des solutions aux défis sociétaux qui impliquent de travailler avec la nature. Lorsqu’elles sont ancrées dans des solutions culturellement appropriées et dans les priorités autodéterminées des populations locales, les actions basées sur la nature ont le potentiel de renforcer les synergies, de réduire les compromis, de transformer les interactions entre l’homme et l’environnement et d’encourager efficacement une transformation à l’échelle du système.
À l’ouest du lac Great Slave, le deuxième plus grand lac des Territoires du Nord-Ouest, au Canada, un plateau surplombe à 600 mètres d’altitude la vallée du fleuve Mackenzie. Ce plateau, connu sous le nom d’aire protégée et réserve nationale de faune Dehcho d’Edéhzhíe, présente une mosaïque unique de forêts boréales, de milieux humides et de lacs et abrite des dizaines d’espèces en péril (y compris, le caribou des bois, le bison des bois et la sauvagine).
Cette étude montre que la grande majorité des pays forestiers tropicaux qui cherchent à bénéficier des marchés internationaux du carbone forestier n'ont pas encore défini, en droit et en pratique, les droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants sur le carbone présent sur leurs terres et territoires coutumiers.
La lettre ci-dessous fait suite à une réunion de RRI avec M. Lambertini et son équipe, tenue le 6 février 2021. Cette lettre d'Andy White (Coordinateur de RRI), Gam Shimray (Secrétaire Général du Pacte des Peuples Autochtones d'Asie), et Samuel Nguiffo (Directeur Exécutif du Centre pour l'Environnement et le Développement, Cameroun) a été rédigée en consultation avec les organisations membres de la Coalition RRI.
Les projets pilotes de la REDD+ implémentés dans la province de Mai-Ndombe, à l’ouest de la République Démocratique du Congo, peuvent nuire à leurs bénéficiaires, sans pour autant stopper la déforestation, conclut une étude de Rights & Resources Initiative (RRI) révélée le 14 mars 2018.
Dans une nouvelle étude publiée aujourd’hui, des chercheurs affirment avoir identifié des problèmes majeurs relatifs à des projets de préservation de la forêt en cours dans une région fortement boisée de la République démocratique du Congo, où une décision sur les futurs investissements du Fonds de partenariat pour le carbone forestier de la Banque mondiale est imminente.
Environ 63 % des conflits liés aux investissements privés à base foncière et des ressources naturelles en Afrique sont causés par le déplacement forcé des populations, révélent de nouvelles recherches publiées, jeudi à Dakar, par la structure TMP Systems et l’Initiative des droits et ressources (RRI).
Après le secteur des mines, qui a subi une véritable razzia, c’est le tour de terres arables de la RDC de faire l’objet d’une ruée à l’échelle internationale. Dans son livre intitulé « Le futur », Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, note que 48,8% des 120 millions d’hectares des terres arables que compte le Congo-Kinshasa sont déjà cédées aux étrangers. Un véritable bradage qui se fait malheureusement, dénonce l’ex numéro 2 sous Bill Clinton, au détriment du peuple congolais. Une redéfinition s’impose.
Justification Le potentiel de transformation du Programme de développement pour l’après-2015 repose sur leur capacité à lutter contre les facteurs structurels à l’origine de la…
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