Nous sommes ravis de vous annoncer que l'Initiative des droits et ressources a reçu une subvention sans restriction de 15 millions de dollars de la part du philanthrope MacKenzie Scott pour soutenir la reconnaissance des droits à la terre et aux ressources des peuples autochtones, des peuples afro-descendants et des communautés locales dans le monde entier - y compris les femmes au sein de ces groupes.
Pour renforcer le pouvoir d'action des femmes dans le monde entier, les gouvernements et les bailleurs de fonds doivent agir en faveur de la justice de genre et rendre de toute urgence les financements disponibles et accessibles aux organisations de femmes autochtones, afro-descendantes et des communautés locales dans les pays du Sud qui ont été historiquement sous-appuyées et sous-financées.
Alors que le rôle joué par les peuples autochtones et les communautés locales dans la sauvegarde de la planète est reconnu depuis longtemps par les initiatives mondiales en matière de climat et de conservation, leurs représentants et alliés ont lancé un nouveau mécanisme pour financer les efforts menés localement dans le plein respect des droits des peuples autochtones et des communautés locales.
Une décennie d'efforts de la coalition RRI en RDC a conduit à une politique foncière progressiste dans le pays.
Nous sommes ravis d’annoncer que l’Initiative des droits et ressources, l’Alliance mondiale des collectivités territoriales et la Campagne pour la nature ont reçu une subvention du Bezos Earth Fund afin de renforcer conjointement la reconnaissance des droits fonciers des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants dans les Andes tropicales et le bassin du Congo.
Un nouveau rapport du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), un partenariat mondial visant à réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, et du fonds de la Banque mondiale pour l'amélioration de l'accès aux avantages tout en réduisant les émissions (EnABLE), décrit les moyens concrets que les communautés mondiales peuvent mettre en œuvre pour atténuer le changement climatique en renforçant la souveraineté autochtone.
À l'occasion de la 26e Conférence des Parties de la CCNUCC, de nouvelles recherches montrent que les peuples autochtones et les communautés locales détiennent au moins 958 millions d'hectares de terres dans des pays où se trouvent la majorité des forêts tropicales menacées de la planète, mais qu'ils ne disposent de droits légaux que sur moins de la moitié de leurs terres.
Les solutions fondées sur la nature (SfN) sont largement définies comme des solutions aux défis sociétaux qui impliquent de travailler avec la nature. Lorsqu’elles sont ancrées dans des solutions culturellement appropriées et dans les priorités autodéterminées des populations locales, les actions basées sur la nature ont le potentiel de renforcer les synergies, de réduire les compromis, de transformer les interactions entre l’homme et l’environnement et d’encourager efficacement une transformation à l’échelle du système.
Du 12 au 14 octobre, le Réseau africain d'institutions foncières pour les droits communautaires (ALIN) tiendra sa 3e conférence régionale, dans le but d'intensifier la mise en œuvre des droits fonciers communautaires sur le continent.
À l’ouest du lac Great Slave, le deuxième plus grand lac des Territoires du Nord-Ouest, au Canada, un plateau surplombe à 600 mètres d’altitude la vallée du fleuve Mackenzie. Ce plateau, connu sous le nom d’aire protégée et réserve nationale de faune Dehcho d’Edéhzhíe, présente une mosaïque unique de forêts boréales, de milieux humides et de lacs et abrite des dizaines d’espèces en péril (y compris, le caribou des bois, le bison des bois et la sauvagine).
Cette étude montre que la grande majorité des pays forestiers tropicaux qui cherchent à bénéficier des marchés internationaux du carbone forestier n'ont pas encore défini, en droit et en pratique, les droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants sur le carbone présent sur leurs terres et territoires coutumiers.
La lettre ci-dessous fait suite à une réunion de RRI avec M. Lambertini et son équipe, tenue le 6 février 2021. Cette lettre d'Andy White (Coordinateur de RRI), Gam Shimray (Secrétaire Général du Pacte des Peuples Autochtones d'Asie), et Samuel Nguiffo (Directeur Exécutif du Centre pour l'Environnement et le Développement, Cameroun) a été rédigée en consultation avec les organisations membres de la Coalition RRI.
Aux quatre coins du monde, la pandémie de COVID-19 a généré toute sorte de difficultés inédites pour les organisations membres du réseau RRI et leurs communautés. Dans de nombreux cas, elle a aussi donné lieu à des nouvelles possibilités d’autonomie pour les communautés locales. C’est l’une de ces opportunités qu’a saisi l’organisation Social Entrepreneurs for Sustainable Development (SESDev), une ONG libérienne spécialisée dans les droits de gouvernance sur les ressources naturelles.
L'Afrique connaît actuellement ce que l'on peut appeler sa "troisième grande transformation foncière". Celle-ci fait suite à la première, inaugurée par les puissances coloniales, et à la deuxième, lancée par les États postcoloniaux à des fins de développement et d'infrastructure. La vague d'accaparement des terres du 21ème siècle, qui a explosé ces dernières années, constitue la troisième.
Au sein du Groupe des Droits et des Ressources (GDR), nous avons conscience que les événements de ces dernières semaines et les meurtres d’Ahmaud Arbery, de George Floyd et de Breonna Taylor par la police ne sont qu’un aperçu de la suprématie blanche qui est à la racine de l’injustice généralisée dont sont victimes les Noirs.
Le thème de cette année était « Les droits collectifs des peuples autochtones sur les terres, les territoires et les ressources ». Les leaders autochtones, venus des quatre coins du monde, ont noté l’impact fondamental des droits garantis sur leurs vies et leurs moyens de subsistance, ainsi que sur l’avancement du développement durable et la mitigation du changement climatique.
Les projets pilotes de la REDD+ implémentés dans la province de Mai-Ndombe, à l’ouest de la République Démocratique du Congo, peuvent nuire à leurs bénéficiaires, sans pour autant stopper la déforestation, conclut une étude de Rights & Resources Initiative (RRI) révélée le 14 mars 2018.
Dans une nouvelle étude publiée aujourd’hui, des chercheurs affirment avoir identifié des problèmes majeurs relatifs à des projets de préservation de la forêt en cours dans une région fortement boisée de la République démocratique du Congo, où une décision sur les futurs investissements du Fonds de partenariat pour le carbone forestier de la Banque mondiale est imminente.
Au cours de l’année écoulée, des représentants de commissions foncières africaines avaient exprimé le souhait d’échanger des expériences avec leur collègues à travers le continent afin d’en tirer parti. A cet effet, RRI et l’Initiative sur les Politiques Foncières de l’Union Africaine (LPI) ont co-organisé en juillet 2017 à Accra au Ghana un atelier de trois jours regroupant les représentants de commissions foncières des quatre coins du continent.
Environ 63 % des conflits liés aux investissements privés à base foncière et des ressources naturelles en Afrique sont causés par le déplacement forcé des populations, révélent de nouvelles recherches publiées, jeudi à Dakar, par la structure TMP Systems et l’Initiative des droits et ressources (RRI).
Des experts à Dakar signalent une cause importante de pertes sur investissement, d’interruptions de travaux et de violence en Afrique : le non respect des droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales par les États et les entreprises
Prise en otage pendant deux ans par un pouvoir législatif aujourd’hui en crise face à des accusations de corruption, la loi sur les droits fonciers…
Monrovia – A group of rural and urban poor women under the banner of the ‘Natural Resource Women Platform’ has catalogued abuses and untold suffering…
L’incapacité à reconnaître les droits coutumiers dans les forêts tropicales favorise la déforestation, le changement climatique et même les conflits armés ; de nouvelles données…