Ce résumé met en évidence les conclusions de trois études de RRI menées en 2020 et concernant la RDC. Ce document explique ce que ces trois études signifient pour la RDC et tente de fournir aux communautés locales et aux organisations de la société civile (OSC) des données pour faire avancer leur travail de plaidoyer afin d'influencer les réformes futures, et d’aider le gouvernement, les donateurs, le secteur privé et les défenseurs de l'environnement à prendre des décisions informées.

Cette étude examine l’état de la reconnaissance juridique des droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants sur le carbone présent sur leurs terres et territoires dans 31 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Ensemble, ces pays abritent près de 70 pour cent des forêts tropicales du monde et représentent au moins 62 pour cent du potentiel total de solutions climatiques naturelles réalisables et donc la majeure partie des réductions d’émissions basées sur la nature et des opportunités de compensation carbone dans les pays forestiers tropicaux et subtropicaux.

Cette analyse montre que la grande majorité des pays forestiers tropicaux qui cherchent à bénéficier des marchés internationaux du carbone forestier n'ont pas encore défini en droit et en pratique les droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples Afro-descendantes sur le carbone présent sur leurs terres et territoires coutumiers.

Bonnes pratiques des Collaborateurs de RRI en Afrique

Les collaborateurs de RRI de la région Afrique ont mis en œuvre un large éventail de projets dont l'objectif principal est d'assurer l'occupation des terres par les peuples autochtones et les communautés locales comme base de référence pour d'autres engagements pro-communautaires. RRI met en évidence certaines des meilleures pratiques de ces projets afin de renforcer le plaidoyer des membres de notre Coalition et d'autres travaux, maintenant et à l'avenir.

Longtemps exclues de la possession des terres par les régimes coutumiers et les régimes statutaires, il est temps que les femmes africaines détiennent et exercent des droits fonciers et forestiers sécurisés par des mécanismes formels et non formels à l’intérieur des microcosmes ruraux. D’un, ce serait une réponse énergique à l’injustice, à la violence juridique et à la violence symbolique. De deux, ce serait un levier pour l’endiguement de l’érosion de la biodiversité et des services écosystémiques. De trois, ce serait une arme de lutte contre les effets socio-écologiques des changements climatiques. De quatre, ce serait un outil de lutte contre la pauvreté.