Le Soudan du Sud, l’un des pays les plus divers d’Afrique et la plus jeune nation du monde, se trouve à un moment critique. Alors que le pays compte plus de 60 grands groupes ethniques, il demeure à ce jour dépourvu d'une politique foncière intégrale, ce qui rend les communautés vulnérables aux pratiques d'accaparement des terres, à l'exclusion et aux conflits.
Plus de 300 représentants de peuples autochtones, de communautés locales, de gouvernements, de donateurs et d'ONG de 47 pays africains se sont réunis le mois dernier en Namibie pour élaborer collectivement une stratégie de conservation dirigée par les communautés et centrée sur les populations en Afrique.
D’après un nouveau rapport de l’Initiative des droits et ressources (RRI), les législations nationales actuelles permettraient de reconnaître la propriété et le contrôle des peuples autochtones, des peuples afrodescendants et des communautés locales sur plus de 260 millions d’hectares (Mha) de terres à travers le monde, soit deux fois la taille du Pérou.
Ce discours-programme a été partagé en personne le 21 juillet 2022 lors du Congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN à Kigali, au Rwanda. Patrick appelle les gouvernements à s'appuyer sur la diversité culturelle de l'Afrique pour élaborer de nouveaux modèles de conservation qui reconnaissent et garantissent légalement les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales, comme une solution juste et viable à la crise mondiale de la biodiversité.
Le 11 novembre, lors de la Cdp27, 41 organisations de femmes d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ont lancé un nouveau réseau de plaidoyer appelé l'Alliance des femmes du Sud pour la tenure et le climat.
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, a signé un projet de loi historique visant à protéger et à promouvoir les droits des peuples autochtones pygmées. Il s'agit de la première législation jamais adoptée dans le pays pour reconnaître et sauvegarder les droits spécifiques des peuples autochtones.
En juillet, une délégation de RRI a participé au tout premier Congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN au Rwanda. L'APAC a marqué un moment crucial dans l'élaboration du programme de conservation de l'Afrique et a abouti à l'Appel à l'action de Kigali. Voici la réponse de notre délégation à cet appel.
Œuvrant en collaboration avec le Chepkitale Indigenous Peoples’ Development Project (CIPDP) (projet de développement des peuples autochtones chepkitale), une organisation locale, RRI a récemment organisé une visite visant à mettre en lumière le rôle transformateur de la conservation communautaire dans la protection des forêts riches en biodiversité du mont Elgon.
L’Initiative des droits et ressources exprime sa solidarité avec les dirigeant.e.s du mouvement de défense des droits des peuples autochtones en Équateur qui sont criminalisés pour avoir exercé leur droit légitime de se mobiliser et de défendre leurs droits humains.
Le commerce mondial, la consommation, la croissance démographique et l'urbanisation sont à l'origine de transformations qui, en partie, entraînent la destruction de la nature. Le Forum économique mondial classe la perte de biodiversité parmi les cinq principaux risques mondiaux. Il est clair que la protection de l'environnement devrait figurer en bonne place dans les programmes politiques et stratégiques, mais trop souvent, la gouvernance environnementale est faible et la mise en œuvre des politiques négligée.
Une décennie d'efforts de la coalition RRI en RDC a conduit à une politique foncière progressiste dans le pays.
Un nouveau rapport du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), un partenariat mondial visant à réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, et du fonds de la Banque mondiale pour l'amélioration de l'accès aux avantages tout en réduisant les émissions (EnABLE), décrit les moyens concrets que les communautés mondiales peuvent mettre en œuvre pour atténuer le changement climatique en renforçant la souveraineté autochtone.
Du 12 au 14 octobre, le Réseau africain d'institutions foncières pour les droits communautaires (ALIN) tiendra sa 3e conférence régionale, dans le but d'intensifier la mise en œuvre des droits fonciers communautaires sur le continent.
À l’ouest du lac Great Slave, le deuxième plus grand lac des Territoires du Nord-Ouest, au Canada, un plateau surplombe à 600 mètres d’altitude la vallée du fleuve Mackenzie. Ce plateau, connu sous le nom d’aire protégée et réserve nationale de faune Dehcho d’Edéhzhíe, présente une mosaïque unique de forêts boréales, de milieux humides et de lacs et abrite des dizaines d’espèces en péril (y compris, le caribou des bois, le bison des bois et la sauvagine).
Cette étude montre que la grande majorité des pays forestiers tropicaux qui cherchent à bénéficier des marchés internationaux du carbone forestier n'ont pas encore défini, en droit et en pratique, les droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants sur le carbone présent sur leurs terres et territoires coutumiers.
Aux quatre coins du monde, la pandémie de COVID-19 a généré toute sorte de difficultés inédites pour les organisations membres du réseau RRI et leurs communautés. Dans de nombreux cas, elle a aussi donné lieu à des nouvelles possibilités d’autonomie pour les communautés locales. C’est l’une de ces opportunités qu’a saisi l’organisation Social Entrepreneurs for Sustainable Development (SESDev), une ONG libérienne spécialisée dans les droits de gouvernance sur les ressources naturelles.
L'Afrique connaît actuellement ce que l'on peut appeler sa "troisième grande transformation foncière". Celle-ci fait suite à la première, inaugurée par les puissances coloniales, et à la deuxième, lancée par les États postcoloniaux à des fins de développement et d'infrastructure. La vague d'accaparement des terres du 21ème siècle, qui a explosé ces dernières années, constitue la troisième.
Au sein du Groupe des Droits et des Ressources (GDR), nous avons conscience que les événements de ces dernières semaines et les meurtres d’Ahmaud Arbery, de George Floyd et de Breonna Taylor par la police ne sont qu’un aperçu de la suprématie blanche qui est à la racine de l’injustice généralisée dont sont victimes les Noirs.
Le thème de cette année était « Les droits collectifs des peuples autochtones sur les terres, les territoires et les ressources ». Les leaders autochtones, venus des quatre coins du monde, ont noté l’impact fondamental des droits garantis sur leurs vies et leurs moyens de subsistance, ainsi que sur l’avancement du développement durable et la mitigation du changement climatique.
Au cours de l’année écoulée, des représentants de commissions foncières africaines avaient exprimé le souhait d’échanger des expériences avec leur collègues à travers le continent afin d’en tirer parti. A cet effet, RRI et l’Initiative sur les Politiques Foncières de l’Union Africaine (LPI) ont co-organisé en juillet 2017 à Accra au Ghana un atelier de trois jours regroupant les représentants de commissions foncières des quatre coins du continent.
Des experts à Dakar signalent une cause importante de pertes sur investissement, d’interruptions de travaux et de violence en Afrique : le non respect des droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales par les États et les entreprises
Prise en otage pendant deux ans par un pouvoir législatif aujourd’hui en crise face à des accusations de corruption, la loi sur les droits fonciers…
Monrovia – A group of rural and urban poor women under the banner of the ‘Natural Resource Women Platform’ has catalogued abuses and untold suffering…
Les «Bagyeli», ont été déplacés de leurs terres ancestrales, sans avoir été recasés. Les « Bagyeli » sont des pygmées qui sont victimes de l’accaparement de leurs terres, depuis que la Société camerounaise des Palmeraies (Socapalm), une entreprise spécialisée dans la production d’huile de palme, a décidé d’étendre ses plantations de la Kienke, localité située à une trentaine de kilomètres de Kribi, chef –lieu du département de l’Océan région du Sud Cameroun.