Le tout premier Congrès de l’UICN sur les aires protégées en Afrique (APAC) a eu lieu du 18 au 23 juillet à Kigali, au Rwanda. Le Congrès avait pour but de repositionner les aires protégées et conservées en Afrique dans le cadre des objectifs plus larges du développement économique et du bien-être des communautés, et de mieux faire comprendre au public le rôle que les parcs peuvent jouer dans la conservation de la biodiversité et la fourniture des services écosystémiques qui sous-tendent le bien-être et les moyens de subsistance des hommes.
Lisez l’appel à l’action de Kigali ou lisez une déclaration de la délégation Afrique de RRI sur l’appel à l’action de Kigali.
En réponse à la double crise du changement climatique et de la perte de biodiversité, les gouvernements, les ONG et les défenseurs de l’environnement ont pour objectif de placer 30% (ou plus) de la surface terrestre de la planète sous conservation officielle d’ici 2030. Une étude récente de RRI, montre qu’entre 1,65 et 1,87 milliard de peuples autochtones, de peuples afro-descendants et de communautés locales vivent dans les zones de conservation de la biodiversité les plus importantes du monde—et l’approche traditionnelle des zones protégées a toujours été en conflit avec les droits territoriaux de ces communautés.
À l’APAC, RRI a appelé les gouvernements à renforcer les partenariats avec les peuples autochtones d’Afrique et les communautés locales—en particulier les femmes—afin d’adopter des approches basées sur les droits pour la restauration, la conservation et la gouvernance des paysages, conformément aux aspirations autodéterminées des communautés.
Pour y parvenir, RRI a proposé de sécuriser les éléments suivants :
Organisé par RRI, ce panel a présenté les principales conclusions de l’analyse 30×30 de la coalition et s’appuiera sur les expériences de divers pays et parties prenantes pour démontrer l’efficacité des actions de conservation communautaire. Nous avons examiné pourquoi une gouvernance et des droits fonciers forts sont essentiels pour atteindre les objectifs de conservation mondiaux et créer des sociétés durables. En particulier, cet événement a contribué au discours sur 1) le régime foncier et les réformes juridiques ; 2) l’importance de créer des conditions favorables au-delà du régime foncier ; 3) le rôle des femmes autochtones et des communautés locales dans la conservation ; et 4) les principaux défis auxquels elles sont confrontées dans la conservation. Lisez les biographies des intervenants ici.
Organisée par RRI et le Réseau des populations autochtones et locales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (REPALEAC), cette session a présenté le Partenariat pour les populations, la nature et le climat et a exploré les possibilités de fournir un financement direct et un soutien organisationnel aux initiatives de conservation communautaires ainsi qu’aux luttes pour la propriété foncière communautaire en République démocratique du Congo (RDC), en République du Congo (RdC) et au Gabon. Lisez les biographies des intervenants ici.
Pour toute question ou demande d’interview, veuillez contacter Madiha Waris Qureshi.