Date: août 21, 2014
Le rapport analyse les preuves de plus en plus nombreuses démontrant le lien entre, d’une part, les droits forestiers des communautés et, d’autre part, la santé des forêts et un taux plus faible d’émissions de CO2 issues de la déforestation et de la dégradation forestière.
Il plaide avec force pour l’élargissement et le renforcement des droits forestiers des communautés en s’appuyant sur des données provenant d’études comparatives, de recherches quantitatives de pointe, d’études de cas et d’analyses originales sur la déforestation et le carbone réalisées par le World Resources Institute (WRI). Les résultats s’appuient sur des exemples provenant de 14 grands pays forestiers d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. Ensemble, ces pays possèdent environ 323 millions d’hectares de forêts communautaires reconnues par l’État (soit 68 % du total estimé pour l’ensemble des pays à revenu faible et intermédiaire), ainsi que de vastes zones de forêts communautaires ne jouissant d’aucune reconnaissance juridique ou officielle.
Le rapport analyse les liens entre les droits forestiers des communautés reconnus par la loi (ou l’absence de tels droits), l’étendue de la protection dont ils bénéficient de la part de l’État et l’impact sur les forêts.