Publiée pour la première fois dans le rapport Pouvoir et potentiel de 2017, cette base de données spécifique est une évaluation sans précédent du statut accordé par les cadres législatifs des pays en développement aux droits des femmes vis-à-vis des terres communautaires, ainsi qu’un suivi du respect des obligations des États en vertu des normes nationales et internationales.
L’analyse s’appuie sur l’évaluation dite du « faisceau de droits » que RRI utilise pour déterminer la solidité et le contenu des droits forestiers légalement reconnus aux peuples autochtones, aux Afro- descendants et aux communautés locales, dans le but d’identifier et de surveiller les droits spécifiquement reconnus par la loi aux femmes dans le cadre de 80 régimes fonciers communautaires (RFC).
Le rapport Pouvoir et potentiel avait conclu que les lois et règlementations nationales relatives aux droits des femmes autochtones, Afro- descendants et rurales en matière de succession, d’appartenance et de participation aux affaires de la communauté, de gouvernance et de résolution de conflits au niveau communautaire, sont systématiquement injustes, et largement insuffisantes vis-à-vis des exigences imposées par le droit international et les normes connexes. Il existe un besoin particulièrement pressant de réformer juridiquement les droits de succession des femmes, ainsi que leur droit de vote et d’occuper des fonctions d’autorité au sein des communautés.