D’après un nouveau rapport de l’Initiative des droits et ressources (RRI), les législations nationales actuelles permettraient de reconnaître la propriété et le contrôle des peuples autochtones, des peuples afrodescendants et des communautés locales sur plus de 260 millions d’hectares (Mha) de terres à travers le monde, soit deux fois la taille du Pérou.

Le commerce mondial, la consommation, la croissance démographique et l'urbanisation sont à l'origine de transformations qui, en partie, entraînent la destruction de la nature. Le Forum économique mondial classe la perte de biodiversité parmi les cinq principaux risques mondiaux. Il est clair que la protection de l'environnement devrait figurer en bonne place dans les programmes politiques et stratégiques, mais trop souvent, la gouvernance environnementale est faible et la mise en œuvre des politiques négligée.

Pour renforcer le pouvoir d'action des femmes dans le monde entier, les gouvernements et les bailleurs de fonds doivent agir en faveur de la justice de genre et rendre de toute urgence les financements disponibles et accessibles aux organisations de femmes autochtones, afro-descendantes et des communautés locales dans les pays du Sud qui ont été historiquement sous-appuyées et sous-financées.