Avec le soutien financier du Bezos Earth Fund, CLARIFI a entrepris des actions concrètes démontrant des alternatives aux approches de conservation qui excluent les communautés. A certains endroits, les interventions du projet ont permis de stopper les actions des entreprises forestières, minières et pétrolières, dont les activités dans les zones forestières auraient accéléré la dégradation des terres et des sols ainsi que les moyens de subsistance des communautés qui en dépendent.
Le présent bilan passe en revue certains des changements et développements survenus en 2023 dans le domaine du droit. Nous examinons ici les revirements, les moments charnières et les avancées majeures qui ont marqué l'année aux niveaux infranational, national, régional et international.
Pour la première fois, les communautés traditionnelles de Madagascar, les FOKONOLONA, sont prises en compte dans la construction de la réforme foncière du pays. Découvrez comment cette percée a été rendue possible.
D’après un nouveau rapport de l’Initiative des droits et ressources (RRI), les législations nationales actuelles permettraient de reconnaître la propriété et le contrôle des peuples autochtones, des peuples afrodescendants et des communautés locales sur plus de 260 millions d’hectares (Mha) de terres à travers le monde, soit deux fois la taille du Pérou.
Lors de la CdP 26 qui s’est tenue à Glasgow, 22 donateurs ont pris un engagement historique : verser 1,7 milliard USD afin de soutenir les droits fonciers et forestiers des peuples autochtones et des communautés locales. Un an plus tard, de nombreuses questions demeurent quant au déboursement, à l’impact et à l’accessibilité de cet engagement.
En juillet, une délégation de RRI a participé au tout premier Congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN au Rwanda. L'APAC a marqué un moment crucial dans l'élaboration du programme de conservation de l'Afrique et a abouti à l'Appel à l'action de Kigali. Voici la réponse de notre délégation à cet appel.
Le commerce mondial, la consommation, la croissance démographique et l'urbanisation sont à l'origine de transformations qui, en partie, entraînent la destruction de la nature. Le Forum économique mondial classe la perte de biodiversité parmi les cinq principaux risques mondiaux. Il est clair que la protection de l'environnement devrait figurer en bonne place dans les programmes politiques et stratégiques, mais trop souvent, la gouvernance environnementale est faible et la mise en œuvre des politiques négligée.
À l'occasion de la 26e Conférence des Parties de la CCNUCC, de nouvelles recherches montrent que les peuples autochtones et les communautés locales détiennent au moins 958 millions d'hectares de terres dans des pays où se trouvent la majorité des forêts tropicales menacées de la planète, mais qu'ils ne disposent de droits légaux que sur moins de la moitié de leurs terres.
Les projets pilotes de la REDD+ implémentés dans la province de Mai-Ndombe, à l’ouest de la République Démocratique du Congo, peuvent nuire à leurs bénéficiaires, sans pour autant stopper la déforestation, conclut une étude de Rights & Resources Initiative (RRI) révélée le 14 mars 2018.
Les «Bagyeli», ont été déplacés de leurs terres ancestrales, sans avoir été recasés. Les « Bagyeli » sont des pygmées qui sont victimes de l’accaparement de leurs terres, depuis que la Société camerounaise des Palmeraies (Socapalm), une entreprise spécialisée dans la production d’huile de palme, a décidé d’étendre ses plantations de la Kienke, localité située à une trentaine de kilomètres de Kribi, chef –lieu du département de l’Océan région du Sud Cameroun.