Les projets pilotes de la REDD+ implémentés dans la province de Mai-Ndombe, à l’ouest de la République Démocratique du Congo, peuvent nuire à leurs bénéficiaires, sans pour autant stopper la déforestation, conclut une étude de Rights & Resources Initiative (RRI) révélée le 14 mars 2018.

Dans une nouvelle étude publiée aujourd’hui, des chercheurs affirment avoir identifié des problèmes majeurs relatifs à des projets de préservation de la forêt en cours dans une région fortement boisée de la République démocratique du Congo, où une décision sur les futurs investissements du Fonds de partenariat pour le carbone forestier de la Banque mondiale est imminente.

Initiative sans précédent pour la mise en œuvre de la foresterie communautaire en RDC

Souvent, des organisations autochtones et communautaires trouvent que la création des lois innovantes sur le régime foncier n’engendre pas de mise-en-œuvre effective. Même en RDC, où les lois forestières permettent la gestion et propriétaire communautaire, il existe des obstacles importants à la réalisation des droits forestières coutumiers.

Pour répondre à ce défi, le Centre d’Appui à la Gestion Durable des Forêts Tropicales (CAGDFT), en consortium avec le Réseau pour la Conservation et la Réhabilitation des Ecosystèmes Forestières (CREF) et Forêts pour le Développement  Intégral (FODI), ont réalisé un projet d’harmonisation des outils pour la mise en œuvre de la foresterie communautaire accompagné d’une sensibilisation en Nord-Kivu et en Equateur au République Démocratique du Congo (RDC).

Au cours de l’année écoulée, des représentants de commissions foncières africaines avaient exprimé le souhait d’échanger des expériences avec leur collègues à travers le continent afin d’en tirer parti. A cet effet, RRI et l’Initiative sur les Politiques Foncières de l’Union Africaine (LPI) ont co-organisé en juillet 2017 à Accra au Ghana un atelier de trois jours regroupant les représentants de commissions foncières des quatre coins du continent.

Foncier : 63 % des conflits liés au déplacement des communautés (rapport)

Environ 63 % des conflits liés aux investissements privés à base foncière et des ressources naturelles en Afrique sont causés par le déplacement forcé des populations, révélent de nouvelles recherches publiées, jeudi à Dakar, par la structure TMP Systems et l’Initiative des droits et ressources (RRI).

L’incapacité à reconnaître les droits coutumiers dans les forêts tropicales favorise la déforestation, le changement climatique et même les conflits armés ; de nouvelles données…

Les Plus de Repères: Cameroun, terres d’ecueils
Les Plus de Repères: Cameroun, terres d’ecueils

Une édition spéciale de Le plus de Repères mettant l’accent sur les droits fonciers au Cameroun. Télécharger le fichier PDF ici.

Digital Congo: Près de 50% des terres arables de la RDC sont bradées, selon Al Gore

Après le secteur des mines, qui a subi une véritable razzia, c’est le tour de terres arables de la RDC de faire l’objet d’une ruée à l’échelle internationale. Dans son livre intitulé « Le futur », Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, note que 48,8% des 120 millions d’hectares des terres arables que compte le Congo-Kinshasa sont déjà cédées aux étrangers. Un véritable bradage qui se fait malheureusement, dénonce l’ex numéro 2 sous Bill Clinton, au détriment du peuple congolais. Une redéfinition s’impose.

Camer: Les Pygmées Bagyeli, un Peuple Marginalisé qui Croupit Dans La Pauvreté
Camer: Les Pygmées Bagyeli, un Peuple Marginalisé qui Croupit Dans La Pauvreté

Les «Bagyeli», ont été déplacés de leurs terres ancestrales, sans avoir été recasés. Les « Bagyeli » sont des pygmées qui sont victimes de l’accaparement de leurs terres, depuis que la Société camerounaise des Palmeraies (Socapalm), une entreprise spécialisée dans la production d’huile de palme, a décidé d’étendre ses plantations de la Kienke, localité située à une trentaine de kilomètres de Kribi, chef –lieu du département de l’Océan région du Sud Cameroun.

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