Les communautés Massaha du Gabon sont en train de documenter la riche biodiversité conservée dans leurs territoires ancestraux afin de démontrer le pouvoir de transformation de la conservation menée par les communautés. Pourront-elles aider l'un des pays les plus boisés du monde à conserver 30 % de sa biodiversité à l’horizon 2030 ?
Avec le soutien financier du Bezos Earth Fund, CLARIFI a entrepris des actions concrètes démontrant des alternatives aux approches de conservation qui excluent les communautés. A certains endroits, les interventions du projet ont permis de stopper les actions des entreprises forestières, minières et pétrolières, dont les activités dans les zones forestières auraient accéléré la dégradation des terres et des sols ainsi que les moyens de subsistance des communautés qui en dépendent.
La WiGSA a organisé sa deuxième réunion stratégique à Katmandou, au Népal, du 30 avril au 2 mai 2024. Armées d'un sentiment de fraternité et d'un objectif commun, des femmes leaders de 11 pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ont surmonté le décalage horaire pour se rencontrer en personne et discuter de stratégies sur la meilleure façon de soutenir les femmes et les filles qu'elles représentent.
Plus de 300 représentants de peuples autochtones, de communautés locales, de gouvernements, de donateurs et d'ONG de 47 pays africains se sont réunis le mois dernier en Namibie pour élaborer collectivement une stratégie de conservation dirigée par les communautés et centrée sur les populations en Afrique.
En octobre, l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a adopté la toute première loi sur l'aménagement du territoire du pays. L'adoption de ce projet de loi historique est le résultat de plusieurs années de plaidoyer de la part d'organisations de la société civile dirigées par le Centre des technologies Innovatrices et le Développement Durable (CTIDD).
Le Groupe des droits et des ressources (RRG) a choisi Deborah Sanchez, une femme autochtone Miskitu du Honduras, pour diriger le mécanisme de financement, CLARIFI (l'initiative de financement des droits fonciers communautaires et de la conservation). Deborah prendra officiellement ses fonctions le 11 septembre 2023.
Plus de 100 participants venant de 11 pays se sont réunis à Arusha, en Tanzanie, cette semaine pour la quatrième conférence des institutions foncières nationales en Afrique, qui vise à garantir les droits fonciers coutumiers.
Le Group des droits et des ressources (RRG) a le plaisir d'annoncer qu'il a acquis la bibliothèque juridique LandWise, une compilation numérique cruciale de lois, d'articles et de recherches sur les droits fonciers des femmes.
Du 12 au 14 septembre 2023, le Réseau des institutions foncières africaines pour les droits communautaires (ALIN) tiendra sa 4e conférence régionale à Arusha, en Tanzanie. Les institutions foncières de plus d'une douzaine de pays partageront leurs expériences, opportunités et défis pour faire avancer l'agenda des droits fonciers communautaires en Afrique, avec les pasteurs et les femmes et les jeunes autochtones et des communautés locales au centre de l'attention.
D’après un nouveau rapport de l’Initiative des droits et ressources (RRI), les législations nationales actuelles permettraient de reconnaître la propriété et le contrôle des peuples autochtones, des peuples afrodescendants et des communautés locales sur plus de 260 millions d’hectares (Mha) de terres à travers le monde, soit deux fois la taille du Pérou.
Des femmes autochtones et des dirigeantes de communautés locales d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du Nord et d'Amérique du Sud se réunissent à Brazzaville pour renforcer le mouvement mondial de solidarité en faveur d'initiatives menées par des femmes pour protéger la biodiversité et renforcer la résilience au changement climatique.
Des dirigeants autochtones et communautaires d'Amérique du Nord et du Sud se réunissent pour établir des relations et renforcer un mouvement de solidarité mondiale autour des réponses apportées par les autochtones et les communautés aux crises mondiales de la biodiversité et du climat.
Ce discours-programme a été partagé en personne le 21 juillet 2022 lors du Congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN à Kigali, au Rwanda. Patrick appelle les gouvernements à s'appuyer sur la diversité culturelle de l'Afrique pour élaborer de nouveaux modèles de conservation qui reconnaissent et garantissent légalement les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales, comme une solution juste et viable à la crise mondiale de la biodiversité.
Le 14 novembre marque la Journée du genre et la Journée de l'eau à la Cdp27 à Sharm-El-Sheikh, en Égypte. Nous devons prendre un moment pour reconnaître comment les femmes et les filles autochtones, afro-descendantes et des communautés locales sont des leaders dans l'atténuation et l'adaptation au changement climatique et font partie intégrante de la réalisation du Programme de développement durable 2030 de l'ONU.
Le 11 novembre, lors de la Cdp27, 41 organisations de femmes d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ont lancé un nouveau réseau de plaidoyer appelé l'Alliance des femmes du Sud pour la tenure et le climat.
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, a signé un projet de loi historique visant à protéger et à promouvoir les droits des peuples autochtones pygmées. Il s'agit de la première législation jamais adoptée dans le pays pour reconnaître et sauvegarder les droits spécifiques des peuples autochtones.
Lors de la CdP 26 qui s’est tenue à Glasgow, 22 donateurs ont pris un engagement historique : verser 1,7 milliard USD afin de soutenir les droits fonciers et forestiers des peuples autochtones et des communautés locales. Un an plus tard, de nombreuses questions demeurent quant au déboursement, à l’impact et à l’accessibilité de cet engagement.
Le présent rapport évalue les financements octroyés par les bailleurs de fonds à la tenure et à la conservation des PA et des CL entre 2011 et 2020 afin de tirer les leçons des tendances historiques et d’exposer les occasions clés d’améliorer l’efficacité de ces financements au cours des cinq années à venir. Il propose que les financements versés par les bailleurs de fonds soient plus adaptés aux objectifs.
En juillet, une délégation de RRI a participé au tout premier Congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN au Rwanda. L'APAC a marqué un moment crucial dans l'élaboration du programme de conservation de l'Afrique et a abouti à l'Appel à l'action de Kigali. Voici la réponse de notre délégation à cet appel.
Œuvrant en collaboration avec le Chepkitale Indigenous Peoples’ Development Project (CIPDP) (projet de développement des peuples autochtones chepkitale), une organisation locale, RRI a récemment organisé une visite visant à mettre en lumière le rôle transformateur de la conservation communautaire dans la protection des forêts riches en biodiversité du mont Elgon.
L’Initiative des droits et ressources exprime sa solidarité avec les dirigeant.e.s du mouvement de défense des droits des peuples autochtones en Équateur qui sont criminalisés pour avoir exercé leur droit légitime de se mobiliser et de défendre leurs droits humains.
Collaborateur de longe date de RRI, l’ONG Social Entrepreneurs for Sustainable Development (Entrepreneurs sociaux pour le développement durable, SESDev) a étudié comment la loi sur les droits fonciers du Liberia a impacté les droits fonciers et les moyens de subsistances des femmes depuis 2018.
Le commerce mondial, la consommation, la croissance démographique et l'urbanisation sont à l'origine de transformations qui, en partie, entraînent la destruction de la nature. Le Forum économique mondial classe la perte de biodiversité parmi les cinq principaux risques mondiaux. Il est clair que la protection de l'environnement devrait figurer en bonne place dans les programmes politiques et stratégiques, mais trop souvent, la gouvernance environnementale est faible et la mise en œuvre des politiques négligée.
Nous sommes ravis de vous annoncer que l'Initiative des droits et ressources a reçu une subvention sans restriction de 15 millions de dollars de la part du philanthrope MacKenzie Scott pour soutenir la reconnaissance des droits à la terre et aux ressources des peuples autochtones, des peuples afro-descendants et des communautés locales dans le monde entier - y compris les femmes au sein de ces groupes.