En réponse au manque de données sur les financements destinés aux femmes et à la nécessité de soutenir le plaidoyer international en faveur d’un financement direct des organisations de femmes issues des PA, des PAD et des CL, l’Initiative des droits et ressources (RRI) a initié des travaux de recherche ascendants visant à établir une base de référence pour mesurer les niveaux de financement atteignant les femmes des communautés au niveau local, et à évaluer dans quelle mesure les subventions et les mécanismes de financement existants sont considérés comme étant adaptés aux objectifs par les organisations bénéficiaires.
L'Initiative des droits et ressources et Rainforest Foundation Norway sont ravis d'annoncer le lancement du tableau de bord Path to Scale, un nouvel outil en ligne open-source qui permet d'accéder facilement aux données relatives au financement des bailleurs de fonds pour la tenure et la garde des forêts des peuples autochtones, des peuples afro-descendants et des communautés locales.
Découvrez le pouvoir de l'action collective: Les succès décisifs de notre coalition au cours de l'année 2023
Le 17 septembre 2023, plus de 70 représentants des titulaires de droits et leurs alliés se sont réunis pour un dialogue mondial sur la façon dont le financement climatique peut ou doit soutenir leur vision de l'avenir dans un monde affecté par le changement climatique. Tenu selon les règles de Chatham House, le dialogue a cherché à aller au-delà des lacunes et des défis connus pour répondre aux besoins critiques des détenteurs de droits et commencer à définir des voies qui peuvent soutenir un avenir plus juste, équitable, inclusif, durable et résilient au changement climatique pour tous.
Ce rapport présente l'image la plus complète et la plus actualisée des progrès réalisés au niveau mondial en matière de reconnaissance juridique des régimes fonciers communautaires et offre une base de référence pour le suivi des objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal à l'horizon 2030.
Le thème de la semaine du climat de cette année, "Nous pouvons. Nous le ferons", axé sur l'urgence d'agir, a servi de toile de fond à 25 dirigeants de peuples autochtones, d'ONG, de la société civile et de donateurs pour discuter de ce qu'ils peuvent faire pour garantir que les droits et les priorités des communautés soient au centre des efforts de conservation par zone à l'échelle mondiale. Ce rapport rassemble les aspects les plus importants de ce dialogue.
Du 26 au 30 juin 2023, les dirigeants des agences forestières publiques du réseau MegaFlorestais de certains des pays les plus boisés du monde se sont réunis à Lake Tahoe, en Californie, pour la première fois depuis avant la pandémie de Covid-19. Ils se sont réunis pour s'informer sur les programmes de gestion forestière en cours, partager les tendances en matière de politique forestière, renforcer les relations, élargir les connaissances collectives et promouvoir l'innovation stratégique.
Plus de 200 participants de 20 pays signent une déclaration invitant les acteurs gouvernementaux, les décideurs politiques, les bailleurs internationaux, le secteur privé, la société civile et les alliés à promouvoir la mise en œuvre de la feuille de route du Forum en renforçant et en promouvant l'engagement des femmes et des filles autochtones et des communautés locales d'Afrique centrale dans la conservation de la biodiversité et la résilience au changement climatique.
Ce document partage les idées, les principes et les bonnes pratiques émergents pour socialiser le concept de suivi communautaire parmi les entreprises et les investisseurs dans les secteurs liés à la terre, ainsi que les mesures qu'ils peuvent prendre pour s'engager de manière significative avec les peuples autochtones, les communautés locales et les peuples afro-descendants pour suivre et répondre aux impacts potentiels de leurs opérations, chaînes d'approvisionnement ou investissements sur l'environnement et les droits de l'homme.
Le présent rapport donne un aperçu de quelques-unes des principales réussites de notre coalition, qui nous donnent espoir et vigueur, en particulier au moment où nous nous lançons dans notre nouveau programme stratégique quinquennal.
Les pasteurs sont bien adaptés aux environnements difficiles et ont une connaissance approfondie de leurs ressources naturelles. Ils ont également souffert de la sécheresse, de la famine, de l'ingérence politique, de l'insécurité physique, des agressions armées, de l'appauvrissement croissant et de la marginalisation. Malgré ces obstacles, les pasteurs gèrent depuis longtemps leurs terres à des fins diverses, notamment la mobilité du bétail, qui dépend de vastes paysages en propriété commune, de la connaissance de la productivité des écosystèmes et de la capacité à négocier l'accès aux ressources. Même si leurs institutions traditionnelles et leur cohésion sociale s'érodent, ils continuent à jouer un rôle important dans l'utilisation des ressources naturelles.
Le présent rapport évalue les financements octroyés par les bailleurs de fonds à la tenure et à la conservation des PA et des CL entre 2011 et 2020 afin de tirer les leçons des tendances historiques et d’exposer les occasions clés d’améliorer l’efficacité de ces financements au cours des cinq années à venir. Il propose que les financements versés par les bailleurs de fonds soient plus adaptés aux objectifs — autrement dit que les financements liés au climat, à la conservation et aux droits soient canalisés de manières pertinentes et appropriées pour les PA et les CL (tout en veillant à ce que les initiatives de financement soient menées par les organisations de PA et de CL), en plus d’être souples, à long terme, non discriminatoires en matière de genre, opportuns et accessibles, et mutuellement redevables.
La promesse historique de 1,7 milliard de dollars (US) de financement pris à Glasgow, lors de la CdP26 de la CCNUCC, par les gouvernements et…
Cette recherche rappelle opportunément l’importance mondiale des terres et territoires détenus par les communautés, leur importance pour la protection, la restauration et l’utilisation durable des forêts tropicales à travers le monde, ainsi que les lacunes critiques dans l’architecture du développement international qui ont jusqu’à présent sapé les progrès vers la reconnaissance légale de ces terres et territoires.
Ce résumé met en évidence les conclusions de trois études de RRI menées en 2020 et concernant la RDC. Ce document explique ce que ces trois études signifient pour la RDC et tente de fournir aux communautés locales et aux organisations de la société civile (OSC) des données pour faire avancer leur travail de plaidoyer afin d'influencer les réformes futures, et d’aider le gouvernement, les donateurs, le secteur privé et les défenseurs de l'environnement à prendre des décisions informées.
Cette étude examine l’état de la reconnaissance juridique des droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples afro-descendants sur le carbone présent sur leurs terres et territoires dans 31 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Ensemble, ces pays abritent près de 70 pour cent des forêts tropicales du monde et représentent au moins 62 pour cent du potentiel total de solutions climatiques naturelles réalisables et donc la majeure partie des réductions d’émissions basées sur la nature et des opportunités de compensation carbone dans les pays forestiers tropicaux et subtropicaux.
Identifier les opportunités d’investissement dans la sécurisation des droits de tenure collectifs au sein des forêts des pays à revenu faible et intermédiaire.
Cette analyse montre que la grande majorité des pays forestiers tropicaux qui cherchent à bénéficier des marchés internationaux du carbone forestier n'ont pas encore défini en droit et en pratique les droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples Afro-descendantes sur le carbone présent sur leurs terres et territoires coutumiers.
Les collaborateurs de RRI de la région Afrique ont mis en œuvre un large éventail de projets dont l'objectif principal est d'assurer l'occupation des terres par les peuples autochtones et les communautés locales comme base de référence pour d'autres engagements pro-communautaires. RRI met en évidence certaines des meilleures pratiques de ces projets afin de renforcer le plaidoyer des membres de notre Coalition et d'autres travaux, maintenant et à l'avenir.
Crise de la COVID-19 sur fond de lois et règlementations préjudiciables en Asie du Sud et du Sud-Est
Le présent document traite des évolutions législatives survenues pendant la crise de la COVID-19 en Inde, en Indonésie et aux Philippines qui compromettent les interactions durables entre l'homme et son environnement et, pour les PA et les CL, la jouissance des droits sur leurs territoires coutumiers. Même si l'Inde, l'Indonésie et les Philippines n’ont toujours pas ratifié la Convention 169 relative aux peuples autochtones et tribaux, 1989 (OIT 169), ces trois pays ont déjà ratifié la Déclaration des Nations unies sur les droits des Peuples Autochtones (UNDRIP). Chacun de ces pays a également initié des réformes de tenure foncière et forestière au niveau national, même si leur mise en oeuvre suit un rythme faible.
On ne saurait surestimer l’urgence au niveau mondial de reconnaître, documenter et garantir légalement les droits coutumiers des peuples autochtones, des communautés locales et des…
Ce dossier résume les résultats de la première évaluation comparative internationale sur la mesure dans laquelle divers cadres juridiques nationaux reconnaissent les droits des peuples autochtones et des communautés locales en matière d'eau douce, ainsi que les droits spécifiques des femmes à utiliser et à gérer les eaux communautaires.
De tout temps, les injustices que subissent les femmes en matière de droits fonciers communautaires ont été monnaie courante. Elles sont généralement perpétuées par des…
Cette analyse présente les tendances mondiales en matière de droits forestiers sur une période de quinze ans allant de 2002 à 2017. C’est le quatrième volet d’une série d’analyses de la reconnaissance légale des droits forestiers dans le monde, en fonction de quatre catégories de régimes fonciers juridiquement reconnus (par voie statutaire) auxquels les forêts peuvent être soumises : placées sous administration gouvernementale, assignées aux peuples autochtones et aux communautés locales, appartenant aux peuples autochtones et aux communautés locales, et détenues à titre privé par des particuliers ou des entreprises.