Ce document partage les idées, les principes et les bonnes pratiques émergents pour socialiser le concept de suivi communautaire parmi les entreprises et les investisseurs dans les secteurs liés à la terre, ainsi que les mesures qu'ils peuvent prendre pour s'engager de manière significative avec les peuples autochtones, les communautés locales et les peuples afro-descendants pour suivre et répondre aux impacts potentiels de leurs opérations, chaînes d'approvisionnement ou investissements sur l'environnement et les droits de l'homme.
En 2016, il est désormais massivement reconnu que les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales sont essentiels pour assurer la paix et la prospérité, le développement économique, la sûreté des investissements, et l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques.
La synthèse des résultats d’une analyse des risques fonciers en Afrique de l’Est, en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe, montre qu’en majorité, les litiges fonciers sont causés par le déplacement forcé des populations locales, et révèle que les entreprises et les investisseurs ne font pas assez d’effort pour comprendre les revendications conflictuelles à propos des terres qu’ils ont acquises ou prises en concession.
Le présent document fait une représentation empirique des causes et des effets des litiges fonciers entre les acteurs du secteur privé et les populations locales dans différents pays et sous-régions d’Afrique.
Mais l’année dernière, en dépit de multiples déclarations encourageantes –provenant de tribunaux, de gouvernements et de quelques-unes des plus grandes entreprises du monde– les progrès accomplis sur le terrain sont restés, malheureusement, très limités.