Nous sommes ravis de partager avec vous trois nouvelles analyses techniques qui serviront de feuille de route pour intensifier les réformes des régimes fonciers à l’échelle mondiale. Le lancement de ces analyses est destiné à influencer les bailleurs de fonds, les décideurs politiques, les négociateurs et les investisseurs avant la Semaine du climat des Nations unies, et à alimenter les négociations du Cadre mondial pour la biodiversité de l’après-2020, de la Convention sur la diversité biologique 15 et de la CCNUCC COP 26. Les rapports comprennent :

  1. L’Estimation de la superficie des terres et territoires des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples Afro-descendants dont les droits n’ont pas été reconnus (seulement disponible en anglais américain) – Ce document représente le premier effort global visant à établir une base de référence mondiale de la superficie totale des terres dont les droits des peuples autochtones, des communautés locales et des peuples Afro-descendants ne sont pas reconnus. L’analyse porte sur 42 pays, représentant près de 50 % de la superficie totale des terres. Elle révèle que les populations autochtones, les communautés locales et les peuples Afro-descendants exercent des droits coutumiers sur au moins 50 % de la superficie des pays étudiés, et qu’au moins 46 % de cette superficie n’est pas encore reconnue.
  2. Le Cadre d’opportunités : Identifier les opportunités pour les investisseurs dans la sécurisation des droits de tenure collective dans les zones forestières des pays à revenu faible et intermédiaire (seulement disponible en anglais américain) – Le Cadre d’opportunités fournit un outil simple pour aider à faciliter, prioriser et mobiliser des investissements plus importants afin d’accroître la reconnaissance des droits fonciers et forestiers des communautés locales et des peuples autochtones. Ce rapport est une analyse indépendante et experte de haut niveau de l’état de préparation des pays aux investissements visant à garantir ces droits, en donnant la priorité aux pays membres du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF). Selon les résultats de l’étude, des investissements dans 7 pays seulement permettraient de transférer quelque 176 millions d’hectares de terres forestières de la propriété publique à la propriété des populations autochtones ou des communautés, ce qui ferait plus que doubler les progrès réalisés au cours des 15 dernières années, profitant à quelque 400 millions de personnes et contribuant à la sécurisation de quelque 153 milliards de tonnes de carbone.
  3. Urgence et opportunité : confronter les crises liées à la santé, au climat et à la biodiversité en développant la reconnaissance et la protection des droits fonciers et des moyens de subsistance des peuples autochtones et des communautés locales – Ce brief résume les conclusions des analyses techniques ci-dessus, ainsi que d’autres points de données tirés des recherches historiques de RRI, afin d’orienter ces arguments au cœur des négociations en cours sur le climat, la biodiversité et la réponse mondiale au Covid-19. Le brief se termine par un appel de la Coalition RRI, destiné aux gouvernements, à la communauté internationale, aux organisations de conservation et au secteur privé sur les actions prioritaires à entreprendre pour combler le fossé dans la reconnaissance légale et la protection des droits fonciers et forestiers coutumiers des communautés pour atténuer le changement climatique, protéger les écosystèmes vitaux et accélérer les progrès vers un développement inclusif et durable.

Vous pouvez accéder au communiqué de presse ici (en anglais seulement) et au kit média ici.