De la rhétorique à l’action : Amplification des stratégies permettant de sécuriser les droits des communautés et des populations autochtones à la terre et aux ressources

Date:
01/01/1970

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Dans la lignée de la Conférence d’Interlaken de 2013, rencontre pour faire le point sur les efforts actuels et identifier de nouveaux objectifs et stratégies, et les prochaines étapes prioritaires

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Dès réception de votre inscription, le comité organisateur traitera votre demande et confirmera votre éligibilité à participer avant le 15 juillet.

Le manque de clarté et de reconnaissance des droits à la terre et aux ressources des communautés à travers le monde en voie de développement sape  les progrès faits sur le développement social et économique, les droits de l’Homme, la paix, la sécurité alimentaire, la conservation de l’environnement, et notre capacité à faire face et à s’adapter au changement climatique. La propriété d’environ la moitié des zones rurales, des forêts et des zones arides du monde en voie développement est contestée, affectant directement la vie et les moyens de subsistance de plus de deux milliards de personnes. Ces terres, qui disposent des ressources aussi diverses que le sol, l’eau, le carbone, et les minéraux, et dont l’avenir de l’humanité entière dépend, sont les principales cibles des investissements en expansion rapide, dans le secteur de l’agro-industrie de l’exploitation minière, pétrolière et gazière, ainsi que du secteur de production hydro-électrique.

En 2013, près de 200 personnes se sont réunies dans la ville d’Interlaken, Suisse, pour concevoir des stratégies afin d’amplifier et renforcer les efforts collectifs visant à relever ces défis et tirer profit des opportunités actuelles pour amplifier les stratégies permettant de sécuriser les droits des communautés à la terre et aux ressources. La conférence a réuni une grande diversité de parties prenantes, y compris des gouvernements, des communautés locales, des organisations de peuples autochtones, des entreprises du secteur agro-alimentaire et du secteur de l’exploitation des ressources, et différents groupes pour la conservation, et a abouti à un certain nombre de nouvelles collaborations qui ont obtenu des résultats importants pour mettre à l’ordre du jour la question des droits fonciers communautaires.

Deux ans plus tard, il est temps de faire le bilan des progrès accomplis. Fort de son prédécesseur Interlaken, la Conférence de Berne s’appuie sur la réalisation que le temps est venu de passer du plaidoyer et de la sensibilisation à la mise en œuvre effective. Comme les engagements et les promesses internationales récentes l’ont montré, y compris ceux pris lors de la Déclaration de New York sur les Forêts, en septembre 2014, l’importance de droits fonciers à la terre et aux ressources clairs et sûrs est de plus en plus une préoccupation dominante et est devenu une priorité du développement mondial. Mais le passage de la rhétorique à l’action n’a pas encore eu lieu et, afin de promouvoir efficacement les droits communautaires aux terres et aux ressources, plus d’attention doit être accordée à la mise en œuvre effective des engagements pris.

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