Un atelier sur l’harmonisation des politiques sectorielles s’est tenu les 25 et 26 juillet à Kribi. Il a encouragé la reconnaissance formelle des droits communautaires et la nécessité de les consolider pour une gestion durable des ressources naturelles. Quarante participants » y compris deux sénateurs » onze parlementaires » des organisations de développement » des dirigeants traditionnels » des représentants du secteur privé » des experts de la gestion des ressources naturelles et un représentant des affaires parlementaires pour le gouvernement camerounais étaient présents. L’événement a permis de mieux comprendre la frustration » la privation et les abus que subissent les populations locales résidant à proximité des sites miniers et forestiers. Il a souligné le manque de clarté dans la gestion de la taxe forestière annuelle (RFA) et la carence de réglementations sur l’enregistrement et la gestion des revenus miniers. De plus » des situations litigieuses ont été observées entre l’État/les propriétaires des forêts et les populations » les aires protégées » les communautés et les investisseurs » les institutions » les États voisins et entre les secteurs. Les participants ont insisté sur le rôle important que peuvent jouer les parlementaires pour résoudre ces situations de crise. Ces derniers ont proposé une étude sur les coûts et les bénéfices des activités pour améliorer les processus gouvernementaux à travers le pays. Ces observations et les études qui en découlent sur l’harmonisation des politiques sectorielles et la gestion des parts de revenu minier et forestier pour les populations serviront d’outils de plaidoyer devant le Sénat et le Parlement. L’atelier a été organisé par le Réseau des parlementaires du Cameroun (REPAR) » RRI et le Ministère de la planification du Cameroun.