Une nouvelle étude de RRI révèle que la sécurisation des droits de tenure des peuples autochtones et des communautés locales est particulièrement absente des contributions prévues déterminées au niveau national (Intended Nationally Determined Contributions, ou INDC en anglais) qui détaillent les engagements des pays dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat. L’étude menée par RRI sur les INDC de 188 pays montre que seuls 21 d’entre eux ont inclus dans leurs plans nationaux des engagements clairs pour mettre en place des régimes fonciers communautaires ou des stratégies de gestion des ressources naturelles. Le rapport a été publié en amont de la cérémonie de signature de l’accord de Paris lors d’une réunion à la Fondation Ford consacrée au rôle essentiel que les peuples autochtones doivent jouer pour que les objectifs de cet accord soient atteints.

En juin, une autre étude a été publiée lors d’un événement parallèle organisé en même temps que l’Échange REDD d’Oslo. L’étude des contributions de 13 pays au Fonds carbone du Fonds de partenariat sur le carbone forestier (FPCF), une des initiatives les plus abouties du REDD+, a révélé que les pays n’ont généralement pas proposé de programmes respectant, protégeant et promouvant suffisamment les droits des populations dépendantes des forêts.

Ensemble, ces études montrent que les engagements des pays contre le changement climatique sont insuffisants pour assurer le respect des droits fonciers des communautés et l’inclusion convenable des populations locales dans les processus importants de prise de décisions. Télécharger les deux études ici.